Considérons les points suivants :
- La consommation de plastique est en hausse nette du fait de la crise sanitaire
- La période de déconfinement génère une hausse très nette de la vente à emporter gourmande en emballages jetables notamment plastique.
- La période de déconfinement << suscite un relâchement des comportements civiques usuels >>.
- Elle coincide en outre avec la période des beaux jours et des soirées en bord de mer qui génère un amoncellement de déchets qui ne s’est jamais vu encore. Constat qui devrait se vérifier aussi en bord de tout point d’eau, lac, rivière, fleuve…
Considérons d’autre part que :
- Le gouvernement a effectué une hausse de l’amende forfaitaire à 135€ et s’apprête à lancer une campagne d’affichage partout en France.
- Les mairies et leurs services de propreté, les associations et les initiatives citoyennes se mobilisent pour accentuer leurs opérations de ramassage des déchets.
- On peut estimer qu’ainsi nous allons parvenir à juguler une partie de ce raz de marée de déchets qui s’apprêtent à balayer l’été mais un constat a été fait cependant : encore aujourd’hui 80% des déchets jetés sur la voie publique finissent dans l’océan.
Et cela sachant que d’autres points nous attendent :
- Nous sommes entrés dans la période de l’année où sévissent orages et épisodes pluvieux intenses. Lors de telles épisodes les déchets jonchant la voie publique ont de grande chance de rejoindre le réseau de tout-à-l’égout. Or si le débit d’eau à traiter est trop important ces déchets seront rejetés directement dans le milieu naturel par des ouvrages appelés « déversoirs d’orage ».
- L’été 2020 s’annonce plus chaud que les années précédentes et très sec ce qui aura pour conséquence très certainement d’accentuer les sorties amicales et festives près des points d’eau.
- Il faut compter avec un nouveau type de déchets qui s’est invité en plus de ceux habituels, les déchets liés au Covid-19 spécialement les masques qui en plus d’ajouter aux quantités comporte un risque sanitaire.
Je suggère et prévois conséquemment à ces différents points de créer un service internet qui permette à chaque personne de signaler à sa commune en quelques secondes au moyen de son téléphone mobile un plastique abandonné à terre sur la voie public et dont elle croiserait la route en vaquant à ses occupations.
Selon l’emplacement du plastique abandonné à terre il sera fait une distinction sur la collectivité territoriale (commune, intercommunalité, département, région…) qu’il s’agira d’informer par le biais du service et selon les compétences légales de chacune (voirie, cours d’eau, plage, forêt…). Cette distinction sera faite automatiquement par l’application elle-même. Dans un premier temps on peut envisager un signalement vers un acteur unique parmi ces collectivités et dans l’attente que le dispositif technique soit suffisamment abouti à cette fin.