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En ce jour du 24 octobre 2022 j’aimerais faire un petit retour sur l’initiative soit 2 ans après les dernières publications sur ce journal de bord.

Rien n’est ressorti de l’initiative Plastique à terre et de sa grande soeur Masque à terre.

Les 2 municipalités orléanaises successives sollicitées n’ont pas répondu présentes à l’invitation de collaborer que je leur ai adressée. La première municipalité (avant juin 2020) n’a pas répondu du tout à l’invitation.

La seconde (après juin 2020) a répondu par une lettre du 22 juillet 2020 adressée par l’adjoint délégué à la transition énergétique et au développement durable. Cette lettre bien qu’encourageante n’a pas été suivie de faits concrets de la part de la municipalité.

Je ne signale plus à la municipalité d’Orléans les plastiques dont je croise la route et qui jonchent les rues. Lorsque je rencontre un plastique proche des rives de la Loire je l’emporte dans la poubelle la plus proche quand ce n’est pas chez moi et en vue d’un stockage. Cette attitude vis à vis des plastiques abandonnés dans les milieux naturels est une ancienne habitude antérieure à l’initiative Plastique à terre et que je conserve donc.

J’ai bien expliqué à la ville d’Orléans que l’initiative Plastique à terre était un préambule, un prototype d’une création plus ambitieuse qui aurait pris la forme d’une appli sur smartphone et pour permettre à chaque habitant disposant d’un smartphone d’informer la ville d’un plastique à terre et de façon à ce que celui-ci soit ramassé par un agent de propreté de la ville dépêché ensuite sur les lieux du signalement mais la ville a préféré créer sa propre « application » sur son site web dans le même temps et alors qu’aucune fonctionnalité n’existait auparavant. A partir de l’été 2020 soit quelques temps après mes contacts répétés pour signaler les plastiques auprès de ma municipalité par l’intermédiaire de Plastique à terre et Masque à terre, une page est en effet apparue qui permettait désormais aux habitants de signaler un problème avec les déchets y compris pour signaler donc un problème avec un plastique. C’est la réponse finale que j’ai reçue du service des déchets de la ville comme suite aux nombreux signalements que je leur ai adressés par email.

Voici l’emplacement de cette fonction alors que j’écris ces lignes. Ce que je viens de découvrir en prenant connaissance de celle-ci alors que j’écris ces lignes n’est pas ce qui existait il y a 2 ans : elle a changé de forme mais sur le fond le principe est plutôt identique.

En somme la ville d’Orléans n’a pas accepté la collaboration que je lui soumettais et qui aurait pu déboucher donc par la création d’une application smartphone. Elle a préféré développer sa solution dans son coin.

J’étais persuadé avec mon initiative que nous tenions quelque chose d’important. Je la percevais comme un espoir nouveau en faveur d’un changement de conscience pour ce qui relève des déchets plastiques. Alors que je démarrais Plastique à terre et Masque à terre en juin 2020, j’étais sans emploi et du fait d’un confinement qui m’avait laissé dans une situation professionnelle délicate. J’étais prêt en conséquence à devenir le premier employé chargé de ramasser les masques à terre signalés par les habitants au moyen non pas de l’application parce que celle-ci n’était pas encore prête mais au moyen du présent site web qui permettait déjà de faire face à l’urgence de l’époque. Nous aurions commencé par les masques qu’il était courant de croiser sur les trottoirs, dans le caniveau ou dans le milieu naturel puis ensuite nous aurions enchaîné par les plastiques tous confondus, mais j’étais loin d’imaginer que ma proposition susciterait l’indifférence.

L’attitude des 2 municipalités m’a choqué.

Un peu plus tard (fin 2020, début 2021) la municipalité s’est engagée dans la mise sur pied d’Assises de la transition écologique et pour recueillir la participation des habitants en faveur de la cause écologique. Je n’y ai pas participé en tant qu’habitant car le coeur n’y était pas, n’y était plus. 

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Tous les signalements effectués sur Plastique à terre par mes soins sont de surcroit adressés automatiquement par email au service des déchets de la Métropole. Le service communication de la Métropole ne semble pas averti de ce fait. Lorsque j’ai appelé la Métropole je me suis assuré avec la personne de l’accueil téléphonique que l’adresse email utilisée pour adresser les signalements était toujours opérationnelle ce qu’elle m’a confirmé.

Il a plu cette nuit du 16 août. Une pluie plutôt soutenue sur une durée que j’estime de 2 heures. Je me suis inquiété. J’ai pensé aux plastiques vus dans les bouches d’égout. Le pluie va les emporter et nous ne pourrons empêcher qu’ils rejoignent la Loire puis l’océan ai-je pensé. Inutile de me lever cependant et cela aurait été vain car il est impossible de les attraper du fait de la profondeur des bouches d’égout. Je ne peux agir que sur les plastiques encore sur le bitume… Seule la Métropole d’Orléans qui est en charge de la propreté de la voirie pourrait procéder à leur ramassage mais bien qu’elle reçoive par email chacun de mes signalements, elle ne le fait pas.

Cet après midi j’ai eu l’opportunité de passer dans les rues où ont été effectués les derniers signalements de plastiques tombés dans des bouches d’égout. J’ai pris le temps de jeter un oeil dans les bouches d’égout.

Je m’attendais à constater la disparition de la plupart des plastiques, emportés par la pluie ruisselante dans les bouche d’égout. Ce ne fut pas le cas en majorité. Les plastiques vus ces jours derniers y étaient encore à une exception près pour une bouche d’égout où quelques uns n’y étaient plus sans que je puisse prétendre cependant qu’ils n’étaient pas cachés de mon champs de vision restreint.

La pluie tombée cette nuit n’était pas une pluie torrentielle qui peut survenir par exemple lors d’un orage. Elle n’a pas suffit à siphonner les bouches d’égout. Est-ce qu’une pluie torrentielle pourrait réellement y parvenir ? A quand remonte la présence des plastiques découverts dans les bouches d’égout ? Il y a encore des points à éclaircir.

Ci-dessus photo prise cette après midi rue Harold Portalis… on aperçoit une balle de ping pong, un gobelet en plastique, 2 petites bouteilles en plastique et ci-dessous une photo de la même bouche d’égout prise il y a 2 jours le 14 août et ayant servi de signalement

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J’évoquais une bouche d’égout où certains plastiques ont disparu… Il s’agit de cette bouche d’égout dont la photo ci-dessus a été prise cette après midi rue des Maltotiers… ci-dessous une photo de la même bouche d’égout prise il y a 2 jours le 14 août et ayant servi de signalement

Je reviendrais compléter ce contenu ultérieurement avec des photos supplémentaires…

L’option “je l’ai ramassé et jeté dans une poubelle” s’offre pour certains cas de signalement sélectionnés. J’estime qu’il est nécessaire d’y adjoindre une option supplémentaire intitulée “Je l’ai ramassé et jeté dans une poubelle du fait des orages annoncés”. C’est ce que j’ai fait aujourd’hui avec 3 plastiques tout prêt de tomber dans une bouche d’égout et alors que la météo annonce des orages pour cet après midi et demain.
Je ne souhaitais pas ramasser ces plastiques. Je les avais d’ailleurs signalés précédemment mais ils sont toujours là or aujourd’hui du fait des orages ils pourraient être emportés.
Peut-être vais-je avoir le temps de faire la même chose avec d’autres plastiques signalés récemment et toujours en place. Je sais qu’il y en a d’autres.

Qu’en penses-vous ?

C’était le cas pour les signalements effectués aujourd’hui sur les bords de la Loire en face du quai des Augustins à Orléans comme ici ou , et bien que la poubelle était distante de plusieurs centaines de mètres.

Est-ce que pour autant les plastiques abandonnés à terre sont le fait d’une poubelle pleine à proximité ? Non bien sûr mais cela peut parfois avoir son importance.

Signaler des plastiques à terre et de surcroit une poubelle pleine ou débordante à proximité peut avoir du sens dans le cas par exemple d’une journée où le vent se chargerait de sortir des plastiques amoncelés au sommet d’une poubelle.

La mairie d’Orléans m’a adressé une lettre le 22 juillet dont vous trouverez une copie ci-après.

Pour consulter les contenus précédents relatifs à la mairie d’Orléans ainsi que ceux relatifs à la Métropole d’Orléans cliquez ici.

MAJ du 19 août 2020 : les 2 structures, la mairie et la Métropole, sont distinctes l’une de l’autre. Jusqu’à récemment, les 2 avaient à leur tête une seule et même personne du fait d’un cumul de mandat. Ce n’est plus le cas depuis les dernières élections respectives aux 2 structures. Il y a une personne différente à la tête de chacune d’entre elle.

J’ai reçu une lettre de la mairie dans laquelle celle-ci exprime son intérêt pour Plastique à terre. Je ne l’ai découverte qu’hier soir alors que celle-ci a été adressée le 22 juillet et m’est vraisemblablement parvenue un ou 2 jours plus tard. Je relève très peu mon courrier postal n’en recevant que très peu… Je prends le temps d’un plus long billet dès que possible.

Cette nuit il a plu. J’ai estimé qu’il y avait un risque que ces plastiques signalés une première fois le 19 juillet puis une seconde fois le 20 juillet, soient emportés dans la bouche d’égout. 

Je suis sorti pour les ramasser et les mettre dans la poubelle située à 3 mètres.

J’ai commencé à les ramasser à la main mais je me suis ravisé préférant retourner chez moi trouver un moyen de les ramasser avec un racloir et pour éviter toute coupure. 

Il y avait de nombreux petits morceaux plus petits que ceux initialement photographiés le 19 juillet ; cela provient du fait qu’ils ont été écrasés par des véhicules.

J’ai comptabilisé à la louche 230 morceaux qui sont venus grossir le compteur affichant 199 jusqu’à lors. Ces 230 morceaux sont venus également s’ajouter au compteur des plastiques jetés à la poubelle.

Lors des signalements effectués les 19 et 20 juillet j’avais indiqué 20 plastiques (soit 40 au total donc pour les 2 dates). C’était une sous estimation ; le formulaire de signalement ne permettait pas un signalement au delà de 20 plastiques. Je viens d’étendre ce nombre à 230 pour le m’ajuster à ce cas.